Mutation Arbitraire à la Direction de la Protection Civile : la CDTM, sur son cheval de bataille

Oumar Traoré, Secrétaire administratif de la CDTM a animé un point de presse afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur la mutation arbitraire au niveau de la Direction de la Protection Civile. C’était mercredi 04 septembre dernier, dans la salle de conférence de la CDTM.
Suite à la création d’un troisième syndicat au sein de la Direction de la Protection Civile, affiliée à la CDTM, le Secrétaire général dudit syndicat, le Sergent-chef Karim Guilavogui s’est vu affecté avec certains de ses camarades. Selon ses dires, c’est dans le souci d’améliorer les conditions de vie et de travail de ses fonctionnaires en particulier, les sous-officiers et sapeurs du rang qu’ils se sont vus obliger de créer un troisième syndicat au sein de leur service. D’ajouter qu’ils ne se reconnaissent plus dans les deux syndicats, qui sont aujourd’hui selon eux assimilable à l’administration, donc qui défendent les intérêts de l’administration au détriment des fonctionnaires. Il a rappelé que le DG se donne actuellement comme mission de détruire ce syndicat naissant, car, il ne veut pas d’un troisième syndicat au sein de la Protection Civile, dans ses stratégies : « faire peur aux fonctionnaires à travers des mutations arbitraires ; des mutations pour disperser selon le Directeur ‘’ un syndicat en gestation ’’ ; demander aux éléments de son clan, d’appeler leurs proches de ne pas être dans ce mouvement, raison pour laquelle dans chaque recrutement, le DG et son clan insèrent le maximum pour avoir la main mise sur ce service ». A l’en croire, « le DG provoque une rencontre de cadre de concertation qui est de coutume à la protection civile, mais à notre grande surprise à l’ordre du jour, discuter de la création du troisième syndicat et donné comme mission à ceci d’empêcher que cette entité ne puisse s’installer et ne reconnait pas, nous pensons que cela est inadmissible et dangereux que ces deux syndicats font face au nouveau-né. Pour dire simplement que toute personne qui n’adhère pas à sa cause, c’est-à-dire à son clan à la DGPPC, est à abattre. Ex : refus de s’associer à une malversation financière, un officier de la PPC est noté passable par sa hiérarchie, cela est de nature à encourager le vol et la gabegie qui sont à la Direction générale », a-t-il martelé.
Aissétou Cissé: La Nouvelle Patrie