Seynabou Diop visite la route Kangaba-Dioulafoundo /frontière Guinée : Les derniers réglages avant la réceptionArmée malienne : L’appel de Sékou Traoré !

S’imprégner de l’évolution des travaux du tronçon routier Kangaba-Dioulafoundo (frontière guinéenne) longue de 51 km, en apprécier la qualité et recenser les besoins des riverains, tel était l’objectif de la visite de terrain du ministre des Infrastructures et de l’Équipement, Traoré Seynabou Diop, samedi dernier 26 octobre 2019. La délégation comprenait outre les membres de son cabinet, le Directeur national des routes, Mamadou Naman Keita et des responsables de l’entreprise EGK en charge du projet.
De Kangaba à Dioulafoundo, les populations massivement sorties ont tenu à réserver à la délégation ministérielle un accueil des plus chaleureux au regard de l’enjeu. Et il y avait vraiment de quoi car ils ont vu que les travaux de la route qu’ils attendaient de tous leurs vœux sont achevés depuis le 25 août 2019. Et pour elles, c’est la fin de leur calvaire.
Ainsi tout au long du trajet, elles n’ont pas fait mystère de leur bonheur. A Kéla, le chef de village a demandé à Mme la ministre de transmettre les bénédictions de ses administrés au Président IBK. «Avant, beaucoup de femmes enceintes ont perdu leur vie et celle de leurs enfants suite au mauvais état de cette route. Maintenant, ce sont des vies qui seront sauvées », s’est-il réjoui.
Pour sa part, Mme la ministre était manifestement contente de l’infrastructure qui s’offrait à sa vue en plus de la chaleur de l’accueil au fur et à mesure que la délégation avançait. «La route Kangaba-Dioulafoundo/frontière Guinée est fin prête. Ce qui reste, c’est quelques préoccupations des riverains à prendre en charge avant la réception provisoire», a-t-elle déclaré à la fin de visite. Madame le ministre s’est dit fière non seulement de la construction, mais surtout la qualité de l’infrastructure réalisée sur le budget national qu’elle a pu apprécier le long du trajet.
Toutefois à l’entreprise EGK, le ministre a tenu à faire des propositions et suggestions dans le but d’améliorer certains aspects. En effet, sur les 51 km, elle s’était arrêtée à tous les ponts pour apprécier et faire des observations qui seront prises en charge par l’entreprise EGK avant la réception provisoire. Le coût global de la construction de cette route qui a démarré le 27 avril 2017 est évalué à plus de 20 milliards de FCFA à l’État.
Selon les responsables de l’entreprise EGK, malgré certaines difficultés, les prestations prévues ont été exécutées en totalité dans le délai imparti. Durant les travaux, l’entreprise a créé 1370 emplois dont 570 emplois directs liés à l’entreprise et à la mission de contrôle, 885 recrus dans la zone du projet pour une durée de 12 mois en moyenne et plus d’un milliard FCFA de salaire versé, 800 emplois indirects liés au secteur du commerce (fourniture de matériaux de construction, de carburant, de lubrifiants, location de maisons d’habitation et d’engins, restauration, communication téléphonique, contribution aux actions sociales et autres), soit plus de 920 000 000 FCFA d’impact sur l’économie informelle locale.
A chaque étape, Mme la ministre après les salamalecs d’usage a toujours tenu à écouter les populations riveraines par rapport à leurs préoccupations qui restent. Ainsi ont –elles été recensées au nombre de celles-ci, l’installation de panneaux d’éclairage publique tout au long de la route et la réalisation de passages d’eau. Des assurances leur ont été données pour leur prise en compte.
Drissa Togola/Source : Le Challenger