Grève dans le secteur de l’éducation nationale : Les syndicats signent et persistent

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 demandent l’application de ‹l’article 39 sur la grille annexée à leur statut conformément aux 20% et 9,10%.

Cette exigence a été réaffirmée par lesdits syndicats lors de la conférence de presse qu’ils ont animée le mardi 4 février à la Maison de l’Enseignant. Dans un document lu par leur porte-parole, Adama Fomba, il est écrit que les points 1, 3, 5 et 8 de leurs revendications ont été exécutés par le gouvernement. Trois points, à savoir : les 2, 4 et 9 n’ont pas été exécutés tandis que le point 7 est en cours d’exécution. «Ces statistiques contestent la version du gouvernement qui n’a d’autre objectif que de créer la confusion chez la population en vue de susciter un mépris généralisé à l’endroit des enseignants », a indiqué Adama Fomba.

Pour le porte-parole des grévistes, le gouvernement attribue des salaires faramineux aux enseignants dans le sens de désinformer le peuple. « Il est important aussi de souligner notre amertume quant à la méconnaissance du système de calcul et / ou le vol organisé sur les salaires des enseignants. Sinon, comment peut-on comprendre que des techniciens puissent commettre autant de mensonges », a-t-il souligné. Il a cité l’exemple d’un enseignant débutant de la catégorie A, classe 3, 1er échelon. «Conformément au statut du personnel enseignant, un indice de 350 et le salaire brut étant la multiplication de l’indice par la valeur indiciaire, cet enseignant aura comme salaire brut : 350 x 400 = 140. 000 FCFA au lieu de 288. 051 FCFA comme annoncé par le gouvernement soit une différence de 148 051 FCFA», a précisé Adama Fomba.

A la question de savoir leur opinion sur le recrutement de volontaires initié par le gouvernement, il dira : «c’est un non- évènement. C’est qu’une mise en scène dans laquelle les sortants et les retraités seront utilisés comme acteurs pour tromper les Maliens et Maliennes. A cet effet, j’appelle chacun à sa responsabilité et surtout les sortants des écoles de formation pour lesquels cette lutte est engagée».

Disposés au dialogue, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 affichent leur détermination à user de tous les moyens légaux pour faire appliquer la loi dans un pays démocratique.

Source: Le Challenger

 

 

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