INCITATION AU BOYCOTT DE LA CULTURE COTONNIERE.: Une honteuse cabale contre Bakary Togola..

Considéré comme le parrain du coton dans notre pays, ce « paysan-modèle »n’est nullement mêlé ni de près, ni de loin, au mouvement de boycott en cours dans certaines zone cotonnières de notre pays. Tel est en tout cas, le message fort que ses proches, amis et sympathisants souhaitent adresser à l’intention de l’opinion nationale et internationale, contre les auteurs malintentionnés d’une honteuse « cabale », sous forme de contribution au journal et au titre pour le moins incongru : «Incitation au boycott de la culture cotonnière, un nouveau moyen de pression de Bakary Togola pour sortir de prison. » parue l’Indépendant d’hier mercredi 8 juillet, sous la plume de Yacouba Koné, Président des Cotonculteurs de Kadiolo. Celui-ci par gout du dilatoire ou du sensationnel, le rend responsable (sans y apporter la moindre preuve de ses allégations) de cette regrettable « poussée de fièvre » qui s’est emparée depuis plusieurs jours de certaines zones cotonnières de notre pays. Alors que tout le monde sait que les causes de ce boycott sont largement connues. Elles sont liées au départ par le faible prix de coton proposé par le gouvernement et le prix (anormalement) élevé de l’engrais destiné aux mêmes cotonculteurs.
C’est faux et insensé de dire selon Yacouba Koné que : «Le président du Conseil d’Administration de la Confédération des Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton( CSCPC) du Mali, Bakary Togola pour retrouver la liberté est entrain d’inciter certains producteurs à sa solde au boycott de la culture cotonnière. Ce, dans le but d’exercer un chantage au gouvernement malien pour sortir de prison coute que coute. Son seul espoir aujourd’hui est le boycott de la culture cotonnière. Cela se confirme par les propos tenus par certains de ses mentors qui vont jusqu’à dire que si Bakary Togola n’est pas libéré, ils ne cultiveront plus le coton. » .Si l’Etat ne réussissait pas à endiguer ce puissant mouvement de révolte (assez légitime aux yeux des paysans), il pourrait perdre immanquablement au bas mot plus de cinq cent milliards de FCFA. Ce manque à gagner si considérable pourrait négativement impacter sur le flux de ressources financières au budget malien et ses conséquences désastreuses sur la vie politico-sociale de notre pays.
L’ex-président de l’APCAM, Bakary Togola confronté depuis plusieurs mois à de sérieux déboires judiciaires a cependant le droit et la légitimité nécessaires, de se défendre par tous les moyens légaux pour s’extraire des griffes de la prison, afin de recouvrer sa totale liberté, même si cela devrait passer par le suffrage des urnes. Cela est parfaitement humain et compréhensible. Qu’est-ce que Bakary Togola, qui était avant son incarcération, l’un des plus grands producteurs de coton, peut-il vraiment tirer, comme bénéfice personnel de cette malheureuse situation, dont il reste d’ailleurs le plus gros perdant ( il ne produira pas de coton cette année) à cause de son statut carcéral. Nous rappelons aux auteurs de ces fausses accusations, que Bakary Togola est présumé coupable de détournement d’un montant de 9 milliards de FCFA environ, mais il appartient surtout à la justice malienne de faire toute la lumière concernant cette affaire et de dire si Bakary Togola et ses codétenus sont coupables de ces infractions ou pas. En tout cas dans l’entourage de Bakary Togola on reste profondément serein, tout comme au sein de la coordination des amis de Bakary Togola (CNA/BT), dont il est le président d’honneur. Ses amis tiennent à préciser que toute publication hâtive et Hasardeuse, se rapportant à ce volet judiciaire pourrait vite se retourner contre leurs auteurs. A bon entendeur !
B.CAMARA/Le Phénix