Gouvernement de Transition : Voici, enfin, l’équipe Ouane !

La liste du Gouvernement de Transition est connue depuis le lundi 5 octobre 2020. Ils sont 25 membres à avoir la confiance du président Bah N’Daw et du Premier ministre, Moctar Ouane.
Colonel Sadio Lamine Camara
Né en 1979 à Kati, le colonel Sadio Lamine Camara succède au général Ibrahim Dahirou Dembélé à la tête du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Diplômé de l’Ecole Militaire Inter armes de Koulikoro (EMIA) – il est sorti major de sa promotion – Sadio Camara a subi par la suite des formations en Russie. Le numéro 3 du Comité National pour le Salut Public était Directeur du Prytanée militaire de Kati jusqu’aux événements du 18 août.
Homme de terrain surtout, il a participé à plusieurs opérations dans le nord et le centre du pays, telles l’Opération Soutoura en 2002, l’Opération Djiguitougou en 2008, l’Opération Badenko en 2011 et l’Opération Maliba en 2015.
À ses qualités d’homme de terrain se greffe le talent d’instructeur hors –pair : il a renforcé tant les capacités qu’il s’est retrouvé Directeur du contingent 2013 au Centre de Formation de Markala.
Mohamed Sidda Dicko
Le nouveau ministre de la Justice s’appelle Mohamed Sidda Dicko. Ce magistrat a occupé plusieurs responsabilités au sein de l’appareil judiciaire. A sa nomination à la tête du département, il était Inspecteur en chef des services judiciaires. Il avait auparavant occupé les fonctions de conseiller à la Cour Suprême du Mali, de Directeur de l’Institut national de Formation judiciaire, de Conseiller à la Cour constitutionnelle, de Contrôleur général au Contrôle général des Services publics, de Procureur de la République près du Tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako en charge Pôle économique et financier.
3. Col Modibo Koné
C’est le fils des regrettés Amadou Koné et de Konté Camara né en 1977 à Bamako qui dirige désormais le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Après un baccalauréat obtenu en 1999 au Prytanée Militaire de Kati, Colonel Modibo Koné a intégré la même année l’Ecole Militaire Interarmes de Koulikoro.
Homme de terrain, il a été à maintes reprises sur le théâtre des opérations : Assalam1 et Assalam2, Maliba, Baden-ko, Djiguitougou et Dambé. Sa rigueur légendaire lui a permis de se voir confié les responsabilités qui suivent : de 2008 à 2012, Commandant de Compagnie CDT, de 2012 à 2016, Commandant de Groupement régional-GNM-1 de Kayes, de 2016 à 2018, Chef de poste du Commandement tactique à Koro, fonction qu’il exercera jusqu’aux événements du 18 août 2020.
Alousseini Sanou
Âgé de 56 ans, Alousseini Sanou est le nouveau locataire de l’Hôtel des Finances. Titulaire de son Baccalauréat série (B) obtenu en 1982 au Lycée technique de Bamako, Il s’offre une Maîtrise en sciences Economique à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) du Mali en 1987.
Dans le domaine bancaire et financier, l’homme a à son actif plus de trente ans d’expériences professionnelles. De 1987 à 1988, il est Expert-assistant chargé de l’évaluation de l’Union Laitière de Bamako (ULB – Mali-lait) et de l’Organisation de l’Aménagement de la Production Forestière (OAPF) dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel Renforcé (PASR) de la Banque Mondiale pour le Mali. De 1989 à 1990, il occupe le poste de Chef des Opérations à la CIFBAIL-Abidjan. Il effectue aussi un passage remarqué à la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA).
Contrôleur de gestion (1991- 1997), le nouveau ministre des Finances et de l’économie est entre 1997et 2005 Chef de service Trésorerie et opérations internationales. De 2006 à 2020, il revient à la Banque verte en qualité de Directeur Financier et comptable.
Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances a occupé également le fauteuil de Président de la Commission fiscale de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF).
Colonel Ismaël Wagué
Pour bénéficier, à 45 ans, de la confiance de gérer un département comme celui de la réconciliation nationale, il faut avoir des qualités. Mais comme on le dit, la valeur n’attend point le nombre d’années pour les âmes bien nées. Pour en avoir été le porte-parole dès son apparition sur la scène publique, Colonel-major Ismaël Wagué, est l’un des officiers parmi les plus connus du CNSP. Il était Chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air jusqu’aux événements du 18 août, cet homme d’action jouissait déjà d’une grande estime au sein de la grande muette.
Pilote de chasse, de transport et d’avion léger, il a fréquenté l’Ecole royale de l’air au Maroc. Il obtient ensuite son diplôme du cours de capitaine au Nigéria avant de passer à l’Ecole d’état-major au Mali et à l’Ecole de guerre en Chine. Colonel-major Wagué a été Commandant de l’Escadrille de chasse de la base 101 de Sénou ; Chef de la division Matériel et hydrocarbures à l’Etat-major de l’armée de l’air ; Commandant de la Base aérienne 101 de Sénou ; Commandant de la région aérienne N°2.
Ce n’est pas tout : il avait tour à tour été Chef du Centre des opérations aériennes de théâtres ; Chef de la cellule de coordination Air au sein du PCI.AT de la force conjointe du G5 sahel ; Commandant par intérim de la zone de Défense N°6 ; Commandant par intérim du secteur 4 de l’opération Dambé
Le Colonel Major Wagué parle plusieurs langues étrangères, dont l’anglais et le Russe.
Dr Hamadoun Touré
Né un 3 septembre 1953, le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique est titulaire d’une Maîtrise d’ingénierie électrique de l’Institut technique de l’électronique et des télécommunications de Leningrad et d’un Doctorat de l’Université d’électronique, de télécommunication et d’informatique de Moscou.
Il débute sa carrière professionnelle au Mali en 1979. Il a acquis une solide expérience dans l’industrie des satellites, en tant que Directeur technique de la première station terrienne internationale du Mali. Il a ensuite intégré le Programme d’assistance et de développement d’Intelsat en 1985 et il a été nommé en 1994 Directeur du Groupe Afrique et Moyen-Orient à Intelsat, poste qui lui a valu une réputation de dirigeant énergique, du fait de son engagement sans faille au service de différents projets de connectivité régionale comme RASCOM.
Directeur du Bureau du développement puis Directeur général de l’Union internationale des Télécommunications, il est directeur exécutif et fondateur de Smart Africa, alliance stratégique au service du développement des techniques de l’information et de la communication en Afrique.
Candidat de l’Alliance Kayira pour l’élection présidentielle du 29 juillet 2018, il était membre du Mouvement Politique Espoir Mali Koura au sein duquel il assura la présidence de la Commission Finance.
Zéini Moulaye
Né à Gao, au Mali, en 1954, Zéini Moulaye, nouveau chef de la diplomatie malienne est titulaire d’un Doctorat en Relations Internationales obtenu au Département de Science politique de la Sorbonne (1983). Il est, en outre, titulaire d’une Licence ès sciences journalistiques et d’information (Université d’Alger, 1977), d’un Diplôme d’études supérieures (DES) en Science politique (Sorbonne, 1979), d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en Organisation politique, administrative et sociale (Sorbonne, 1980), d’un Certificat en management décroché à l’Institut de Management et des Affaires Internationales de l’Université d’Atlanta, aux Etats Unis d’Amérique (1987), et enfin, d’un Certificat en gestion de projets du Centre d’apprentissage continu de l’Agence canadienne de développement international (ACDI,1999).
Conseiller des affaires étrangères en disponibilité, il a successivement été ministre des Transports et du Tourisme (1989-1991), Conseiller Spécial du Président de la République pour les questions de Politique internationale (1988-1989), Directeur général adjoint des affaires politiques (1987-1988) et Chef de la Coopération économique bilatérale au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali (1986-1987).
Pendant sept années, il a été consultant (1994-1996) puis conseiller politique chargé des questions de bonne gouvernance auprès de l’Ambassade du Canada au Mali (1996-2001). Ces trois dernières années, il a servi dans le système des Nations Unies en qualité de Conseiller Spécial du Programme de Coordination et d’Assistance pour la Sécurité et le Développement (PCASED).
Ambassadeur du Mali en Arabie Saoudite, Zéini Moulaye, était jusqu’à sa nomination en qualité de ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, conseiller diplomatique du Président de la République.
Prof Doulaye Konaté
Le nouveau ministre de l’Education nationale, Prof. Doulaye Konate, est historien et archéologue, professeur à l’Université de Bamako (Mali). Ancien recteur de l’Université de Bamako, il a été l’un des fondateurs de l’Association nationale des historiens du Mali, et il est, depuis 2001, le président de l’Association des historiens africains.
Auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire des sociétés africaines traditionnelles et contemporaines, il s’est notamment intéressé à l’urbanisation en Afrique de l’Ouest avant la colonisation, au patrimoine culturel malien et africain (archéologique notamment) ou aux questions identitaires de l’Afrique contemporaine à travers le thème de la mémoire, des mémoires et leur relation à l’histoire et à l’identité nationale. Il s’intéresse aux problématiques des Droits humains et de la gestion des conflits en Afrique. Il a récemment dirigé la publication de l’ouvrage collectif Le Mali : Entre doutes et espoirs ; Réflexions sur la Nation à l’épreuve de la crise du Nord (Ed. Tombouctou, 2013), ainsi que l’ouvrage collectif Le Mali contemporain.
Le Professeur Konaté est Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques Françaises, Officier de l’Ordre du Mérite national français.
Dr Amadou Keïta
Dr Amadou Kéita est le nouveau Chef du département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Professeur d’enseignement supérieur détenteur d’un Doctorat en sciences politiques et d’un Doctorat en droit, il est Maître de conférences. Ancien membre de la Cour constitutionnelle, Amadou Kéita est le Coordinateur général du Groupe d’étude et de recherche en sociologie et Droit appliqué. Chercheur associé du CNRS à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, il travaille depuis plusieurs années sur les questions institutionnelles, de gouvernance, de décentralisation et de gestion de ressources. Consultant indépendant, il collabore avec plusieurs organisations.
Pour la petite histoire, qui a défrayé la chronique à l’époque : cet ancien doyen de la Faculté de Droit Public de l’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako devenu par la suite Directeur général de l’Ecole nationale d’administration a préféré rendre la tabler que de se voir imposées des choses Il est connu pour sa rigueur morale et intellectuelle.
Mahmoud Ould MOHAMED
Issu du Mouvement arabe de l’Azawad, le nouveau ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche est l’un des paroliers de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma).
Membre du CSA (Comité de Suivi de l’Accord) au sein du Sous-Comité Développement Économique, Social et Culturel, il est réputé être un grand connaisseur des questions relatives à la problématique de développement économique dans le sahel et les écosystèmes fragiles, Ould Mohamed a des compétences avérées dans le domaine des évaluations et études tenant compte des thèmes relatifs à la prise en compte de l’environnement et du genre.
Il a travaillé à la Présidence de la République du Mali en tant que Responsable de la composante Développement local au sein du Programme Spécial Pour la Paix, la Sécurité et le Développement au Nord Mali (PSPSDN).
Ould Mohamed a aussi servi pendant plusieurs années à de hautes fonctions au sein d’Oxfam grande Bretagne, il est évaluateur de programme et spécialiste de renforcement de capacités, de la Gestion axée sur les résultats (GAR). Au cours de ces dernières années, il a développé une capacité de gérer de grands programmes en assurant les résultats escomptés.
Il dispose d’une grande capacité de gestion des ressources humaines et assurer leur performance. Le ministre Ould Mohamed compte mettre à profit cette riche expérience accumulée pour hisser plus haut le développement rural de notre pays.
Me Harouna Mahamadou Toureh
Membre de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR), Me Harouna Toureh est avocat de profession. Diplômé de l’école nationale d’administration de Bamako, il est le nouveau ministre du Travail et de la Fonction publique, porte-parole du gouvernement. Militant politique de l’UM-RDA puis de la Codem, Me Toureh est un acteur majeur du processus de paix.
Porte-parole de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, il siège au Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger
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Alhamdou Ag Ilyene
Administrateur civil, Alhamdou Ag Ilyene fut longtemps gouverneur de la Région de Kidal. Consul du Mali à Khartoum, il a été ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Niger avant d’être déclaré persona non grata par le gouvernement Mahamadou Issoufi sous la pression des leaders de la Cma. Il était jusqu’à son entrée au gouvernement gouverneur de la Région du Nioro du Sahel.
Le nouveau ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine est un ami du Général Gamou. Il est perçu comme l’une des têtes pensantes du Gatia, groupement d’auto-défense, membre de la Plateforme du 14 juillet 2014.
Mossa Ag Attaher
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher fut chargé de communication du Mnla et Coordinateur de l’action diplomatique du Conseil de Transition de l’Etat de l’Azawad (CTEA) en Europe.
Agé de 41 ans, il a effectué ses études primaires et secondaires à Bourem, Gao et Sikasso où il obtient son bac en Langues et littérature. A l’Université de Bamako, Mossa Ag Attaher décroche une Licence socio-anthropologie. Après quelques années, il continue son cursus à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et en sort avec un Master en Santé publique. Par la suite, il obtient un Master en G21 en gouvernance et intelligence internationales en Sciences Po de Rabat. Depuis 2018, il est inscrit en thèse doctorale sur «les conflits politico-armés au Nord du Mali de 1963 à 2012».
Longtemps le porte-parole de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (Cma), il a remplacé feu Mahamadou Djérid Maïga au Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Mohamed Salia Touré
Mohamed Salia Touré est le nouveau ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Ancien Président du Conseil National des jeunes du Mali (CNJ), qui l’a révélé au grand public, Mohamed Salia Touré a fait science politique à Paris. A son retour, il a travaillé pour la Coopération Suisse à Sikasso. Avant d’occuper plus tard le poste de Directeur de Samsung Mali. Fondateur de la plateforme Welé Welé. Mohamed Salia est le Président de la Commission Jeunesse de la Coordinations des mouvements, associations de soutien à l’imam Mahmoud Dicko (CMAS). Il a joué un grand rôle dans le mouvement de contestation au sein du M5-RFP ayant abouti à la démission du président, Ibrahim Boubacar Kéita.
Lamine Seybou Traoré
Le nouveau des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, est un expert-comptable. Consacré meilleur bachelier du Mali en 1998, après de brillantes études primaires et secondaires, Lamine Seydou TRAORE obtint une bourse d’excellence de l’Etat du Mali sur le Maroc, d’où il revient avec un Diplôme de maîtrise ès Sciences et Techniques Comptables et Financières. Manager associé du Cabinet Kanaga Consulting et Professeur associé dans divers établissements de formation supérieure, dont le CESAG de Dakar, il commence sa carrière professionnelle en 2002 comme auditeur financier et comptable au Cabinet d’Expertise comptable EGCC International. A son retour au Mali, il intègre l’équipe de la société IKATEL devenue depuis Orange Mali. Il va successivement occuper les postes de chef de service comptabilité et trésorerie, responsable de la division finances-comptabilité et Directeur Financier en cumul de fonction avec le poste de Directeur Général de la société Orange Finances Mobiles Mali SA, l’établissement de monnaie électronique d’Orange Mali agréé par la BCEAO. Le nouveau ministre des Mines a été Directeur Général Adjoint de la société Orange Mali. Sur le plan associatif, Lamine Seydou Traoré a été Secrétaire général de l’Association desExperts – Comptables Stagiaires de l’UEMOA, membre fondateur et Secrétaire général de l’Association des étudiants de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger (Maroc) et Secrétaire général de l’Amicale des étudiants étrangers de Tanger.Il était à sa nomination membre du Conseil de Régulation de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et des Postes (AMRTP) chargé des questions économiques.
Makan Fily Dabo
Détenteur d’un D.E.A en Gestion de l’Environnement et des Projets de l’Université SENGHOR en Égypte et d’un Diplôme d’ingénieur des sciences appliquées de l’Institut Polytechnique Rural de Katibougou-Spécialité Zootechnique- Makan Fily Dabo est le ministre des Infrastructures et des Transports. Ce natif de Goufan, dans le cercle de Bafoulabé dans la première région administrative du Mali, assurait jusqu’à sa nomination comme Chef du département de l’Equipement et des Infrastructures, il en était le chef de l’administration. Président du Conseil d’Administration de l’École Normale d’Administration (ENA) et de l’Agence de Développement du Nord-Mali (ADN); il fut Directeur de Cabinet du Premier Ministre avec rang de Ministre. Secrétaire Général du Conseil Malien des Chargeurs (ministère de l’Équipement et des Transports, il a été Secrétaire Technique du Forum de Kidal pour le Développement des Régions Nord du Mali, Chargé de l’élaboration du Programme Décennal de Développement des Régions Nord du Mali (2007/2016) ministère chargé du Plan. Makan Fily DABO a assuré de main de maître la coordination de l’action du département sous ses différentes dénominations. D’octobre 2002 à mai 2006, il fut pour la première fois, Secrétaire Général du ministère de l’Équipement et des Transports. De juin 2002 à octobre 2002, il fut Secrétaire Général du Département de l’Équipement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme. De janvier 2002 à juin 2002, il a dirigé, avec tact et satisfaction, le Secrétariat général du ministère de l’Équipement, de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme. Entre octobre 1997 et février 2000, il fut Conseiller Technique au ministère de l’Environnement puis de mars 2000 à décembre 2001, il est nommé Conseiller Technique au ministère de l’Équipement, de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme.
Lieutenant-Colonel Abdoulaye Maïga
A 39 ans, Lieutenant-Colonel Abdoulaye Maïga figure parmi les plus jeunes de l’équipe Ouane en qualité de ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Cet officier pandore est bardé de diplômes. Titulaire d’un Doctorat en Business Administration (DBA) et d’un autre en Sécurité Internationale et Défense, en Gestion des conflits et Bonne gouvernance obtenu à l’Ecole Doctorale de l’Université Jean Moulin, de Lyon en France. Sur le plan militaire, il est également nanti du Diplôme de l’Ecole Militaire Inter arme (EMIA) en 2001 et d’un Diplôme du Cours supérieur de la Gendarmerie.
Abdoulaye Maïga a été chef de Cabinet à la Direction Nationale de la Gendarmerie du Mali. Commandant du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale de la légion de Bamako en 2014, il a été par la suite nommé Officier de cabinet chargé de la lutte contre le terrorisme au ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Au niveau international, il a travaillé au Centre Africain d’Etudes sur le Terrorisme de la Commission de l’Union Africaine. Depuis le 8 décembre 2016, il était l’officier chargé de programme et analyse en charge du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la sécurité maritime à la Direction d’Alerte précoce de la Cedeao. Lieutenant-Colonel Abdoulaye Maïga a séjourné en République démocratique du Congo dans le cadre de la Mission des Nations pour la stabilisation en RDC (Monusco).
Le ministre de l’Administration territoriale a donné de cours sur la réforme du Secteur de la Sécurité en 2018 à l’Ecole de Maintien de la Paix, Aliou Blondin Beye.
Dionké Diarra
A presque 70 ans, c’est Dionké Diarra – ce grand commis de l’Etat– qui a la charge du ministère des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat dans ce gouvernement de transition.
Détenteur d’une Maîtrise en économie obtenue à l’Ecole nationale d’administration de Bamako et d’un Doctorat en sciences économiques de l’Université Paris 1, il a soutenu sa thèse en 1986 sur le thème : «Problèmes d’efficacité des entreprises publiques en Afrique noire : le cas des sociétés et entreprises d’Etat du Mali».
Dionké a occupé d’importantes responsabilités au sein de l’administration publique malienne. Directeur général des impôts à deux reprises, il a été aussi Directeur national du Trésor. Le ministre des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat a été également directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique et Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République.
Mohamed Coulibaly
Ingénieur des télécommunications, Mohamed Coulibaly est le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions. Ancien conseiller à la Présidence de la République et conseiller au Comité de transition pour le salut du Peuple (CTSP), le ministre Coulibaly a travaillé à l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM).
Il est sympathisant de la Plateforme Espoir Mali Kura (EMK) dirigée par Cheick Oumar Sissoko.
Harouna Niang
Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements a la chance de voir ses rênes confiées à M. Harouna Niang, Cet Inspecteur des services économiques de classe exceptionnelle qui cumule plusieurs années d’expériences dans la haute administration malienne est en terrain connu. Il a été chef de l’administration du département dont il a aujourd’hui la charge. Mieux, il a également été directeur du cabinet du Premier ministre Soumana Sako sous la transition en 1992. L’ancien secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce dispose d’une expertise avérée dans le domaine du commerce, de l’industrie et des investissements. Très entreprenant en dépit de l’âge, la force de propositions qu’il demeure partage régulièrement ses idées à travers des tribunes sur la situation sociopolitique du Mali.
Dr Mahamadou Koné
Dr Mahamadou Koné va désormais occuper le fauteuil du ministre du Culte et des Affaires religieuses. Juriste chercheur, il est professeur de droit depuis 2001 au Lycée Monseigneur de Sikasso. Dr Koné a aussi une Licence en traduction et interprétation, un DEUG en Philosophie. Docteur en droit islamique, le nouveau ministre des Affaires religieuses et du Culte est doctorant en Droit Privé. Grand sportif, il pratique les arts martiaux et est aussi un talentueux basketteur.
Mme Bintou Founè Samaké
La ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Bintou Founé Samaké, est la sœur jumelle d’Assétou Founé Samaké Migan, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Présidente de Wildaf (Women in Law and Development in Africa) et membre du Réseau des défenseurs des droits humains, elle est une figure connue du mouvement de défense des droits de l’homme en général, ceux des femmes en particulier. Professeur d’université, elle est sur un terrain qu’elle maîtrise parfaitement grâce à ses nombreuses expériences et le combat de longue haleine qu’elle mène pour la défense et promotion du droit de la femme.
Mme Bernadette Kéita
Mme Bernadette Keïta est la nouvelle ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Administrateur des Affaires sociales, elle est présentée comme un cadre chevronné qui maîtrise les rouages de l’administration publique. Directrice générale de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de Ségou, elle fut désignée en 2018 Point focal chargé de coordonner les modalités pratiques de la visite des experts du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) au Mali.
Mme Kadiatou Konaré
Mme Kadiatou Konaré affectueusement ‘’Atou’’ est la nouvelle patronne de département de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme. Ecrivaine-éditrice, ce qui ne devrait pas surprendre car la fille aînée d’Alpha et d’Adam Ba Konaré, des références en matière d’éducation et de culture, Kadiatou est titulaire d’un diplôme de deuxième cycle à l’institut national des hautes études économiques et commerciales de Paris et un diplôme de troisième cycle (Management de l’édition) à l’Ecole supérieure de commerce de Paris. Directrice fondatrice de la maison d’édition ‘’Cauris’’ créée en 2001, Kadiatou Konaré est présentée par ses connaissances comme modeste, attentionnée et surtout très sensible à la cause des couches défavorisées. Cette femme de culture dispose donc de précieux atouts pour continuer de faire rayonner la culture malienne.
Dr Fanta Siby
Médecin de formation, diplômée de l’Ecole nationale de médecine du Mali, Dr Fanta Siby est la nouvelle ministre de la Santé et du Développement social. Un département dont elle connait les arcanes. Car elle a été, entre octobre 2005 et février 2013, Directrice régionale de la santé du District de Bamako. Cette spécialiste de la santé publique a occupé également des fonctions stratégiques : Coordinatrice de la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida du ministère de la santé, Chef-section Immunisation à la Direction nationale de la Santé. Elle est bien connue dans plusieurs ONG et organisations internationales dont l’UNICEF
C’est donc une femme d’expériences ayant une parfaite maîtrise de la pyramide sanitaire qui saura relever les défis comme la lutte contre la COVID 19. Rotarienne bon teint, Dr Fanta Siby a milité au Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES).
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