Pour la libération de Soumaïla et Sophie :Les intermédiaires plus que jamais décidés

«Au total à ce jour, libération de 204 djihadistes des prisons maliennes pour obtenir celle des otages Sophie Petronin et Soumaïla Cissé. Processus de négociations poussif un moment, mais sur le terrain, les intermédiaires décidés », a tweetté, hier mercredi en début d’après-midi, Serge Daniel, le directeur de Publication de la « Lettre confidentielle du Mali ».
Depuis 72 heures, on apprend via les réseaux sociaux qu’il a été libéré soit à Tessalit, à soit Gao. L’optimisme de libération de Soumaïla Cissé est de plus en plus partagé par l’opinion. Des faits incitent à cet optimisme. Il y a d’abord la libération de prisonniers membres ou proches des groupes censés détenir le chef de l’opposition. Cet acte de portée symbolique mais grave aux yeux des défenseurs de droits humains qui dénoncent des libérations extrajudiciaires, ne peut pas être sans raison valable. A ajouter à cela, l’annonce par des médias généralement mieux informés de la libération des deux célèbres otages en échange de prisonniers. Mieux la présence effective à Bamako du fils de l’humanitaire français Sophie Petronin n’est pas fortuite.
Certaines sources croient savoir que le retard dans l’effectivité de la libération est lié à la prudence des responsables de ces forces obscurantismes qui se sont donné le temps de vérifier l’identité de chaque prisonnier libéré.
La libération d’otages n’est pas aussi facile comme certains le croient. Le processus de négociations est entouré de précaution et de discrétion. Ce qui explique l’absence des communications officielles des autorités maliennes et françaises sur la question à la fois délicate et sensible.
Quand est-ce que notre Soumi sera physiquement à Bamako et parmi les siens ? En tout cas, nous le souhaitons vivement. Et le plus tôt possible !
Le Challenger
Libétation de Soumi oui, pensons aussi aux autres détenus millitaire et civils que Soumi est parti triuvé