Le Challenger de la semaine : Seydou Sissoko, Commandant de la Brigade Anti-Criminalité

A 40 ans, le commissaire principal Seydou Sissoko dirige la Brigade, l’une des unités d’élite de la Police nationale, toujours en première ligne de la lutte contre la criminalité urbaine et périurbaine.
Titulaire d’une maîtrise en droit privé option carrière judiciaire obtenue à la Faculté des Sciences Juridiques et économiques, le Commissaire principal de Police, Seydou Sissoko, a occupé plusieurs fonctions.
Commissaire de police à la Direction de la Sécurité publique de la Direction Générale de la Police de février à avril 2011, il a été enquêteur du Bureau Central national de l’Interpol jusqu’à janvier 2013. A partir de cette date, le jeune commissaire de police effectue à 33 ans ses premiers pas à la Brigade anti-criminalité (BAC). Il est nommé Commandant adjoint de cette unité d’élite de la police toujours en première ligne lors des opérations commandos contre les nids des bandits les plus dangereux.
En octobre 2017, il gagne quelques galons et prend les commandes de cette unité d’élite de la Police nationale. Quelques mois auparavant, il accédait avec les félicitations de sa hiérarchie au grade de Commissaire principal de Police.
De 2011 à 2019, le commandant de la Brigade anti-criminalité a participé au Mali comme à l’extérieur à plusieurs séances de renforcement de capacités dans divers domaines. Ce qui lui a permis de cumuler une somme d’expérience et de découvrir d’autres horizons.
Véritable meneur d’hommes, le natif de Bougouni a su repositionner la Brigade anti-criminalité. Des patrouilles mobiles des éléments de la BAC sillonnent régulièrement les différents coins de la capitale. Là où les autres policiers ont peur de pénétrer, ce sont le commissaire principal Seydou Sissoko et ses fantassins de la BAC qui foncent pour neutraliser ceux qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Quand les commissariats sont débordés ou veulent opérer des interpellations ou opérations à haut risque, ils appellent les éléments de la BAC. Ce rôle d’ombre n’est pas suffisamment connu par les populations.
Source: Le Challenger