Malitel au banc des accusés
Africa-Moov est la nouvelle appellation de Malitel. Mais depuis qu’il a été ainsi rebaptisé, l’opérateur historique de téléphonie au Mali étonne par ses contre-performances et insuffisances. Il nous revient par exemple, de source digne de foi, que les communications personnelles ne sont plus protégés contre les piratages de hackers. On parle, en clair, d’un réseau de pirates tapis au Grand marché dont les perturbations affaiblissent la qualité d’un réseau déjà saturé par un excès d’usagers. Le hic est qu’aucune solution n’est envisageable au regard d’un très faible niveau d’investissement dans la data, depuis 2019. A cela s’ajoute, par ailleurs, une très mauvaise gestion des partenaires marocains qui en assurent la direction, tandis que l’Etat malien n’est représenté que par un PCA figuratif qui n’existe que de nom du reste et de surcroît indifférent aux nombreux signaux que sont la baisse du CA par rapport à Orange, l’omniprésence et la constance d’experts marocains à des postes sensibles depuis plus d’une dizaine d’années, etc. Toutes choses sur lesquelles certains acteurs de la société civile ne comptent plus garder le silence plus longtemps. C’est le cas de l’Association Alternative – Citoyenneté et Bonne gouvernance qui va bientôt donner de la voix.
Source: Le TEMOIN
