Scandale sur un chantier à Djatoula: Lassine Samaké, un sergent de la garde nationale se rend justice !

Le mardi 21 septembre 2021, le maçon de Bakary Diallo, propriétaire de la parcelle n° 379/104 à Djatoula et ses ouvriers, l’ont échappé belle. Après s’être présenté sur le chantier du sieur Diallo, sans adresser un mot à personne, un sergent de la garde nationale, répondant au nom de Lassine Samaké, aurait passé les menottes aux poignets de tous ceux qui étaient présents sur les lieux, avant de tirer des coups de feu en l’air.

Bakary Diallo a construit une maisonnette sur la parcelle n° 379/104 à Djatoula avant de la clôturer. Selon lui, il a acheté ladite parcelle avec Mountaga Traoré dont il détient l’attestation de vente et la lettre d’attribution de la sous-préfecture de Kalabancoro. Depuis l’acquisition de cette parcelle jusqu’à sa mise en chantier, personne ne lui a jamais rien reproché. Et ce 21 septembre 2021, veuille de la fête de l’indépendance, le sergent Lassine Samaké de la garde nationale, accompagné par ses proches, surgit sur le chantier du sieur Diallo. Ils détruisent toute la clôture et la maisonnette construite sans autre forme de procès. Puis, le sergent menotte tous ceux qui sont sur le chantier avant de tirer quelques coups de feu en l’air. C’est la panique.

Approché par nos soins, Bakary Diallo dit ne rien comprendre du comportement du sergent de la garde nationale. Il se demande toujours pourquoi l’homme de tenue a agi de la sorte alors qu’ils ne se sont jamais vus et n’ont jamais discuté de quoi que ce soit. Surpris de ce comportement, il a porté plainte contre lui et ses compagnons au Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako. Selon les informations, le procureur de la République de cette juridiction a procédé à l’arrestation de quatre des compagnons, en attendant celle de l’élément de la garde nationale. Car, son cas demande des procédures hiérarchiques à respecter forcément.

La victime, Bakary Diallo veut comprendre ce qui se passe et souhaite que justice soit rendue, ce qui signifie pour lui, la réparation du préjudice à lui causé.

 

Drissa Togola/Le Challenger

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