Sympathisants de Mouhamoud Dicko: En quête d’une nouvelle stratégie pour rebondir sur la scène

 

Le siège des jeunes de la coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mouhamoud Dicko (CMAS) a abrité le dimanche 05 juin dernier, dans l’après-midi, la conférence de presse d’une branche de cette même coordination. Son but était de dresser le bilan des deux ans d’existence du M5-RFP que les conférenciers ont jugé mitigé. C’était en présence du coordinateur général de la CMAS, Youssouf Daba Diawara.

A titre de rappel, quelques militants de la CMAS avaient effectué le déplacement pour être témoins oculaires de ladite conférence. Dans la foulée, des nombreuses critiques virulentes ont été proférées à l’endroit des autorités de la transition de façon générale et plus particulièrement au chef de l’exécutif en la personne du Dr Choguel Kokalla Maïga. Les qualificatifs n’ont pas manqué. Selon les conférenciers, on assiste à un scénario du régime d’IBK sans IBK lui-même, du favoritisme dans le recrutement des fonctionnaires, des forces armées et de sécurité, entre autres. Ils reconnaissent, quand même, l’effort consenti par ces mêmes autorités dans la montée en puissance de l’armée malienne.

 

Seydou Amadou Touré, membre du M5-RFP a déclaré: « J’ai reculé dans la lutte pour un motif. Je me suis opposé à l’imposition de Modibo Koné à la tête du M5-RFP. L’argent prime sur tout, c’est-à-dire sur nos valeurs. Son ministère n’est qu’une récompense. Vous faites de l’IBK sans IBK. C’est une gestion par clans ». Il a ainsi dénoncé le comportement de l’autre camp du Dr Choguel Kokalla Maïga.

 

Quant à Oumar Diallo, il a laissé entendre simplement : « Nous sommes plus forts aujourd’hui qu’hier. Nous sommes déterminés à jamais pour la lutte de la libération. On restera debout pour rendre opérationnel ce changement ». Avant de terminer par un appel pressant envers les siens, à une mobilisation pour la libération nationale.

 

Kalilou Fadiga demande de traduire devant la justice, les responsables des tueries des victimes des 10, 11 et 12 juillet 2020 : « Les victimes ont été trahies », regrette-t-il. Avant de terminer qu’on ne peut réparer une faute avec une autre faute.

Les conférenciers ont, tour à tour, évaluer le bilan de la transition. Unanimement, ils le qualifient de catastrophique et mitigé. « Le Mali-kura a besoin de nouveaux comportements. Que chacun renonce aux pratiques ancestrales. Que de propagandes sans effort concret. Le peuple souffre. Il compte sur nous. Choguel Kokalla Maïga doit démissionner », ont-ils clamé.

Adama Coulibaly/L’oeil du Mali

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