Complexe industriel Sadasy-SA : Certains travailleurs réclament plus de 35 millions d’arriérés de salaire

 

Alors que le PDG du complexe industriel, Tahirou Sy se la ‘’coule douce’’ selon certains de ses collaborateurs, des travailleurs broient du noir faute de payement de salaire. Cette affaire a débuté en 2020. Ils sont nombreux ceux qui réclament huit à douze mois d’arriérés de salaire, voire plus. Certains ont préféré arrêter le job.

Ces démissions en cascade ont mis à mal le bon fonctionnement du travail car, la société a vu un certain personnel qualifié lui tourner le dos. Malgré ce départ, les intéressés réclament toujours au PDG Sy, leur dû. Pour certains travailleurs, le paiement de leur salaire n’est pas une préoccupation du premier responsable de l’Usine qui avait sollicité et obtenu auprès de la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA), le 03 avril 2022 un crédit de plus de 140 millions pour l’achat de matières premières, le payement des arriérés de salaire et l’achat de carburant afin que les choses bougent, comme prévu. Où sont partis ces sous?

Il faut rappeler que la partie sud-africaine, Industriel Développement (IDC) avait elle aussi accordé en 2018, une facilité totale de plus de 14 millions d’euros pour boucler le financement.

Faut-il croire aux difficultés de paiement du salaire du personnel? Pourtant, les marchés ne manquent pas. D’accords en accords sans suite, beaucoup de travailleurs étaient obligés de se chercher au regard des cumuls de mois sans salaire. De l’avis de certains agents, cette situation serait liée à une mauvaise gestion.

Pourtant, cette usine a vu le jour grâce au soutien et l’appui financier de l’Industriel Développement (IDC) qui a mis dans la cagnotte plus de 6 milliards de FCFA. L’apport des autres associés relevait le capital à plus de 5 milliards de FCFA et des banques locales devraient contribuer à hauteur de plus de 2 milliards. N’eut été la mauvaise gestion décriée aujourd’hui, l’usine devrait générer plus de deux mille emplois. C’est ce qui a été annoncé lors de la visite du ministre du développement industriel sous l’ère feu-IBK, Mohamed Ag Ibrahim. De 2018 à nos jours, que de départ de personnel et chacun se plaint du défaut de paiement des salaires et décrie une mauvaise gestion. Ainsi, l’espoir de l’IDC sud-africain est presque brisé. Ce partenaire sud-africain espérait pourtant sur des lendemains meilleurs, au regard de la nature de cette usine qui est la production de contreplaqués à base de tiges de riz, une première au Mali.

Drissa Togola/Le Challenger

 

Sadasy-SA industrial complex: Some workers claim more than 35 million in arrears
While the CEO of the industrial complex, Tahirou Sy, according to some of his collaborators, is “taking it easy”, workers are blackening because of the lack of pay. This case began in 2020. There are many people who are claiming eight to twelve months of salary arrears, if not more. Some preferred to quit the job.
These cascading resignations have undermined the proper functioning of the work because, the company has seen some qualified personnel turn their backs on it. Despite this departure, they still ask CEO Sy for their due. For some workers, the payment of their wages is not a concern of the head of the Factory who had solicited and obtained from the National Bank of Agricultural Development of Mali (BNDA), on April 03, 2022, a credit of more than $140 million for the purchase of raw materials, the payment of salary arrears and the purchase of fuel to get things moving, as planned. Where did the money go?
It should be remembered that the South African side, Industriel Développement (IDC) had also granted in 2018, a total facility of more than 14 million euros to complete the financing.

Are we to believe in the difficulties of paying staff salaries? Yet there is no shortage of contracts. From agreements to agreements without follow-up, many workers were forced to look for themselves with regard to the accumulation of months without pay. In the opinion of some officers, this situation is linked to poor management.
However, this plant was created thanks to the support and financial support of Industriel Développement (IDC), which put more than CFAF 6 billion into the pot. The contribution of the other partners raised the capital to more than 5 billion FCFA and local banks should contribute more than 2 billion. If it were not for the poor management described today, the plant would generate more than two thousand jobs. This was announced during the visit of the Minister of Industrial Development in the late IBK era, Mohamed Ag Ibrahim. From 2018 to the present day, that departing staff and everyone complains about the non-payment of salaries and decries mismanagement. Thus, the hope of South African IDC is almost shattered. However, this South African partner hoped for a better tomorrow, given the nature of this plant, which is the production of plywood based on rice rods, a first in Mali.

Drissa Togola/Le Challenger

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