MALI KURA :Les populations entre inquiétude et désespoir !

Aujourd’hui, le Mali a besoin d’être remis sur pieds à travers ses fils et filles. De 1960 à nos jours, les Maliens courent derrière le changement qui reste encore un défi à relever. Pourtant, une succession de mouvements sociaux a permis l’avènement au pouvoir, de ce nouveau leadership militaire. A quand la fin de l’inquiétude et du désespoir des populations en cette période du soutien indéfectible pour la transition ?
En vérité, si l’on analyse bien la situation actuelle du Mali, notamment les difficultés économiques, on voit le calvaire des pauvres populations et l’inquiétude des citoyens lambda qui prouvent bien que l’initiative Mali kura ou la refondation d’un Mali nouveau est encore comme des châteaux en Espagne. Car, vu la hausse généralisée des prix des produits, tous confondus, notamment ceux de grande consommation ( le riz, le sucre, l’huile, le lait en poudre), les populations maliennes peinent toujours à vivre dans des conditions décentes. La problématique sécuritaire a influé sur les activités économiques partout dans le pays. Quelle solution enfin?
La cherté de la vie qui s’ajoute à la démographie galopante accentuant la fragilité des structures familiales et communautaires avec des conséquences dramatiques sur la compassion et l’entraide mutuelle. Alors, sur quelle base faut-il espérer comme fondements du Mali kura ? Difficile de répondre à cette question, parce eu égard à l’aberration avec la flambée vertigineuse des prix de produits alimentaires, malgré des déclarations sans effets sur les prix plafonds des produits, par le gouvernement à travers le ministre en charge du commerce et de l’industrie. Aujourd’hui, la plupart des Maliens ne savent plus à quoi s’en tenir. Tout est carrément bloqué ! Le marché devient plus en plus le « Supplice de Tantale » pour bon nombre de femmes à cause de la cherté des prix des condiments. D’où certaines femmes au foyer se permettent de commettre le petit vol des condiments en vue de pouvoir préparer quelque chose pour la famille. Car, le temps est difficile pour les chefs de famille. Qu’Allah nous facilite la situation !
Adama Amadou Diarr/L’Oeil du Mali