Vol et abattage clandestin d’âne: Cinq présumés arrêtés à Kati !
Le Commissariat de police de Kati –coura (ex-1er arrondissement) a mis le grappin sur 05 individus pour vol et abattage clandestin d’ânes. Une opération qui fait suite à diverses dénonciations. Les présumés auteurs ont été cueillis à froid le 28 janvier 2023 vers 14h par les éléments du commissaire Sory I. SANGARE en charge du 1er arrondissement de Kati sous la houlette du Lieutenant Bourama TOULEMA Chef de la brigade de recherche.
Les personnes interpellées ont été prises la main dans le sac car avec butin en main. C’est en effet dans une maison inachevée que ces infortunés s’adonnaient à cette pratique. Ils sont deux ouvriers, deux conducteurs de motos taxi et un éleveur. Ils ont été déférés devant le parquet du tribunal de grande instance de Kati où ils méditeront sur leur sort.
En attendant, les populations doivent faire de la vigilance et de la prudence leur ligne de conduite.
Les consommateurs exposés aux maladies !
La consommation de la viande aujourd’hui est un risque à prendre au regard de l’inondation du marché de toutes sortes de chair. A cela s’ajoutent le manque d’hygiène, le délabrement des locaux, la vétusté du matériel qui sont entre autres maux qui gangrènent aujourd’hui les structures devant accueillir ce sésame. De l’abattage des animaux, au contrôle de la qualité en passant par le transport de la viande, tout ici est désolant. Les consommateurs sont tout simplement exposés aux maladies.
La viande est traitée sur des bâches sur lesquelles stagnent les eaux usées de lavage des carcasses d’animaux. Le risque de contamination par la viande est réel.
Les infractions aux lois sanitaires se comptent par dizaines. Du marquage à la traçabilité des animaux abattus jusqu’au transport vers les lieux de vente. Ils n’accordent la moindre importance ni au marquage ni au registre d’élevage.
Il faut aussi noter que la distribution de cette pitance hautement périssable n’a pas de cahier de charges. Les véhicules de transport frigorifique font largement défaut. Un vrai film d’horreur où les opérateurs se déplacent entre le secteur propre et souillé sans se désinfecter. Si les hommes et leur milieu sont si sales, qu’en est-il du matériel et du produit ?
Le constat est simplement triste.
Coulou/La Révélation
