SÉNOU : l’enregistrement des données biométriques tourmente la population !

L’enregistrement des données biométriques pour les nouvelles cartes d’identité se poursuit quotidiennement à Sénou, plus précisément au niveau du poste de police et à la brigade territoriale de la gendarmerie, où les usagers s’inquiètent toujours de la manière d’inscription malgré une amélioration constatée en matière de moyens d’enregistrement numérique. Là, il faut saluer les efforts du commissaire délégué auprès de poste de Sénou, Major Bakary Bamba.

 Le constat est toujours que les usagers ont du mal à faire l’enregistrement de leurs données. Car, à Sénou, s’il y a des gens qui passent la nuit au commissariat de police et à la brigade territoriale de la gendarmerie, d’autres arrivent vers l’aube pour pouvoir tout simplement s’inscrire sur la liste d’attente. Face à cette situation qui tourmente la population de Sénou, les autorités en charge de l’établissement des cartes biométriques sont interpellées à prendre plus à bras le corps, les aspirations des usagers par rapport à cette nouvelle carte. C’est-à-dire, il faut créer des nouvelles conditions pour la multiplication de moyens d’enregistrement numérique et des lieux d’enrôlement. En ce lieu, il faut rappeler aux décideurs de cette initiative, l’immensité du quartier de Sénou dans la commune VI du district de Bamako. En un mot, Sénou est un quartier composé de seize (16) secteurs avec une démographie galopante. Donc, il est bien de songer particulièrement au cas des habitants de ce gros quartier.

Selon de nombreux usagers, ils récoltent vraiment des coups.

Ainsi, pour M Coulibaly, depuis 3 heures du matin, il s’est dirigé vers le poste de Sénou pour l’enregistrement de ses données et à cette heure, il y avait déjà plusieurs personnes parmi lesquelles, d’autres y ont passé la nuit, a-t-il raconté.En tout cas, au niveau de la police, malgré l’effectivité, la quiétude se lit parfois sur le visage des usagers. En ce qui concerne la brigade territoriale de la gendarmerie, les gens sont parfois contents, parfois tristes parce que là-bas, on fait la liste d’attente de trois (3) jours. C’est-à-dire, celui dont le nom ne figure pas sur l’une de ces trois listes, est contraint d’attendre un autre jour et doit être matinal.

Adama Amadou Diarra/L’Oeil du Mali

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