Sale temps pour les Maliens:Introuvable sous, inachetables marchandises…

A force de se ceindre les reins, résilience oblige face à une crise qui ne finit pas de finir, la population ne sait plus à quel saint se vouer. Comme si la rareté de l’argent et les augmentations de prix dans de nombreux secteurs ne suffisaient pas, la rentrée scolaire est venue corser l’addition. Période traditionnellement éprouvante pour les parents, la rentrée des classes a donné le tournis à plus d’un avec les substantielles augmentations des frais de scolarité dans plusieurs établissements. A écouter certains promoteurs d’école, les taxes imposées par l’État justifieraient ces ajustements tarifaires.
Boutiquiers, vendeuses de condiments, transporteurs, y compris les mototaxis, chacun y va de son inspiration pour nous en imposer. Les loyers des baux à usage d’habitation ou commerciale ? il ne descend plus de l’ascenseur. C’est à la tête du client. A prendre ou à laisser. Ou à déménager !
Assurer les charges récurrentes est devenu un sport quotidien pour joindre les deux bouts. A quand le bout du tunnel ?
Drissa Togola/Le Challenger